03 novembre 2020

Comment redonner le Jam Spirit à ses employés en temps de covid.

Le jam en jazz, c’est quand on joue ensemble et que ça prend, qu’il se passe quelque chose de magique.  Jammer, est devenu d’usage courant en musique. Repris par Marley -« jamming »- cette expression désigne aussi l’expérience partagée de l’impro en live, sans autre règle que la tonalité de départ. En France, on dit "faire un  boeuf " ou que "la mayonnaise prend" et c’est tout de suite moins glamour.

Nous, chez Confiture Parisienne, on préfère jammer, allez savoir pourquoi.
Dans le travail, on jam rarement et depuis le covid, plus du tout.

Plus d’un quart des salariés qui ont goûté au télétravail ne veulent plus revenir au bureau selon Le Parisien. Cela met à mal le mythe de l’esprit d’entreprise, si tant est qu’il n’ait jamais existé ailleurs que dans la tête des chefs de bureau. Car le jam a comme condition de départ de supprimer toute hiérarchie. Impossible en somme dans l’univers coercitif du travail tel que nous le connaissons.
 
La smile policy d'entreprises comme Google avec ses baby foots et ses free friday est une tentative de jam spirit que certains salariés -surtout en France- peuvent juger plus stressant qu’un  stage à la Cogedip.

Pas d’espoir?

Si, peut-être un: rappeler à ses employés qu’une entreprise n’est rien sans eux, même s’ils travaillent à la maison -surtout s’ils travaillent à la maison.
Et pour créer du jam spirit, pourquoi ne pas leur offrir un pot de confiture dédicacé avec leur nom dessus? Bah oui, pas avec celui de l’entreprise, personne ne veut commencer la journée avec le nom de sa boîte sur la table du petit déjeuner. 

S’ils ne saisissent pas l’allégorie, au moins ils se régaleront. Une façon agréable pour chacun de se rappeler qu’il fait partie d’une communauté, la communauté du travail, qui n’est pas forcément celle à laquelle on rêvait d’appartenir, mais pour laquelle il n’est pas interdit de ressentir parfois un peu de jam spirit.


Prêt à redonner le Jam Spirit ?
 
Ecrit par nadege gaultier